Agrile du frêne

L’agrile du frêne maintenant présent sur le territoire de la MRC de Drummond

Depuis janvier 2018, toutes les municipalités de la MRC de Drummond sont incluses dans la zone réglementée par l’Agence canadienne d’inspection des aliments, l’organisme responsable de la lutte contre la propagation de l’agrile.

Cette section du site Web de la MRC vise à informer la population en général au sujet de l’agrile et à aider les propriétaires de frênes à prendre des décisions éclairées et, le cas échéant, à mieux planifier leurs interventions. Son contenu s’adresse aux citoyens des 17 municipalités rurales de la MRC. Les résidents de Drummondville sont invités à consulter le www.drummondville.ca/agrile. Ils y trouveront des indications précises à leur intention.

L’agrile du frêne est un insecte ravageur originaire d’Asie. Arrivé en Amérique vers 1998, probablement transporté dans du matériel d’emballage en bois, l’insecte a été découvert après la mort de plusieurs frênes dans la région de Détroit et de Windsor en 2002. Au-delà de 100 millions d’arbres sont morts au cours des dernières années en raison de la propagation de l’agrile. Dans la MRC de Drummond, sa présence a été détectée pour la première fois en juillet 2017.

En Asie, l’agrile n’est pas considéré comme une menace. Les frênes asiatiques ont évolué avec cet insecte et résistent mieux à ses attaques. Toutefois, les nombreux frênes nord-américains lui offrent une nourriture abondante et un habitat propice. L’agrile ne connaît ici aucun prédateur naturel, ce qui lui permet de se reproduire rapidement et sans entrave.

Identification de l’insecte

L’agrile du frêne est un coléoptère vert métallique d’environ 12 mm. Son corps est allongé et ses yeux, globuleux. Sous ses ailes et ses élytres, son abdomen est de couleur cuivrée.

L’agrile pond des œufs minuscules en forme de disques, difficiles à repérer sur l’arbre. Une fois éclose, la larve ressemble à une chenille blanche ou beige à tête brune, avec dix segments bien définis en forme de cloche. Elle peut mesurer jusqu’à 32 mm. Elle vit sous l’écorce où elle creuse des galeries en « S ». L’insecte adulte émerge de l’arbre par un trou caractéristique en forme de « D ».

Cycle biologique

Les agriles s’accouplent durant l’été, entre juin et août. Les femelles pondent généralement de 60 à 100 œufs. Les larves éclosent 7 à 10 jours plus tard et s’enfoncent par la suite sous l’écorce où elles se nourrissent jusqu’au mois d’octobre. Elles hivernent dans le tronc ou dans les plus grosses branches où elles se transforment en nymphes le printemps suivant. Les insectes adultes émergent à partir du mois de juin lorsque la température est suffisante. Les mâles ont une durée de vie adulte d’environ deux semaines tandis que les femelles peuvent vivre jusqu’à trois semaines. Ils se nourrissent de feuilles et s’accouplent rapidement pour recommencer le cycle.

Les agriles adultes sont actifs par temps chaud et ensoleillé et se cachent par temps pluvieux. Ils peuvent voler jusqu’à 2 kilomètres, mais quittent rarement d’eux-mêmes leur arbre.

L’agrile se propage principalement par le transport des bûches.

Impact sur le frêne

L’agrile du frêne, quoique discret, cause d’énormes ravages à un arbre infesté. Il peut tuer l’arbre en aussi peu que 3 ans. En voici les principaux signes et symptômes :

  • Feuillage de la cime dégarni, sans apparition de nouvelles feuilles;
  • Jaunissement et perte des feuilles supérieures et présence de branches mortes dans le haut du frêne;
  • Présence de pousses de branches et de feuilles dans la partie inférieure du tronc;
  • Petits trous en forme de « D » de 3 à 4 mm sur l’écorce;
  • Présence de galeries larvaires en forme de « S » sous l’écorce;
  • Déformation de l’écorce ou fentes verticales;
  • Feuilles grignotées par l’agrile (au stade adulte).
  • Les larves sont les principales responsables de ces dommages. Les galeries qu’elles creusent sous l’écorce empêchent la sève de circuler et d’atteindre la cime de l’arbre, qui est la première à dépérir.

L’agrile du frêne est difficile à repérer à son arrivée sur un nouveau territoire. Les premiers symptômes de dépérissement des frênes touchés peuvent mettre de 2 à 3 ans avant d’apparaître. Ces années sont donc cruciales puisqu’elles permettent à l’insecte de se reproduire abondamment et d’agrandir le foyer d’infestation.

Mode de propagation

Il est malheureusement impossible d’empêcher les ravages de l’agrile du frêne. Il est toutefois possible de ralentir sa progression.

L’insecte se déplace peu par lui-même, mais il peut parcourir des distances phénoménales à l’intérieur de bûches ou de branches. Une fois introduit dans une région, il se reproduit rapidement et abondamment et ne révèle sa présence que lorsque l’infestation est déjà avancée. C’est pourquoi le déplacement de bûches infestées constitue le principal vecteur de propagation et est limité au maximum par la réglementation de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Conséquemment :

  • Ne plantez pas de frênes sur votre propriété;
  • Achetez et utilisez localement votre bois de chauffage (à la maison, au chalet, en camping, etc.). Avant de l’acheter, renseignez-vous sur l’origine du bois. La présence de ravageurs dans votre bois de chauffage peut détruire nos forêts;
  • Ne transportez pas de bois de frêne à l’extérieur de la zone réglementée par l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA).

Remerciements :
Certaines informations et images de cette section sur l’agrile du frêne proviennent de l’Agence canadienne d’inspection des aliments ainsi que des villes de Drummondville, de Sherbrooke, de Terrebonne et de Gatineau. Nous désirons les remercier de leur autorisation à utiliser ces éléments de contenu.

Quatre types de frênes sont généralement observés au Québec, soit le frêne blanc (Frêne d’Amérique), le frêne rouge (Frêne de Pennsylvanie), le frêne noir (Frêne gras) et le frêne commun (d’Europe). Dans la région, on retrouve principalement des frênes rouges.

1. La feuille

Selon le genre de frêne, le pétiole (tige) central des feuilles peut mesurer entre 15 et 30 cm. Les feuilles sont composées d’un nombre impair de folioles (petites feuilles), entre 5 et 11 folioles. Ces folioles ont une forme ovale et se font face sur le pétiole central.

2. Les fruits

Les fruits des frênes sont appelés samares. Verdâtres et allongées, les samares des frênes mesurent entre 2,5 et 6 cm selon le type de frêne. Elles forment des grappes souvent abondantes. Tout comme celles de l’érable, les samares du frêne sèchent et brunissent, avant d’être emportées par le vent et de virevolter jusqu’au sol.

3. Les bourgeons

Les bourgeons terminaux des frênes ont une forme largement pyramidale. Ils sont composés de 1 à 3 paires d’écailles douces au toucher.

4. L’écorce

L’écorce des jeunes frênes est lisse, mais elle se fissure sur la longueur et avec l’âge, elle présente alors un réseau de crevasses.

Remerciements :
Certaines informations et images de cette section sur l’agrile du frêne proviennent de l’Agence canadienne d’inspection des aliments ainsi que des villes de Drummondville, de Sherbrooke, de Terrebonne et de Gatineau. Nous désirons les remercier de leur autorisation à utiliser ces éléments de contenu.

Des milliers de frênes sont présents dans la MRC de Drummond. Seulement dans la ville-centre, Drummondville, on estime leur nombre à près de 4000. Il est important de repérer ces arbres dès que possible, d’évaluer leur état et de déterminer, le cas échéant, l’intervention la plus appropriée dans les circonstances. Dans l’état actuel des connaissances et des moyens de lutte contre l’agrile, cette essence d’arbre est appelée à disparaître dans les zones infestées. La perte des frênes changera l’allure de ces lieux en plus des autres impacts de la perte de ces arbres sur le plan écologique. Le traitement des arbres, lorsqu’une telle intervention est jugée propice, peut néanmoins permettre de prolonger leur durée de vie, parfois de plusieurs années.

Interventions possibles

Deux types d’intervention sont possibles contre l’agrile du frêne : le traitement de l’arbre ou l’abattage. La taille de l’arbre, sa localisation, son degré d’infestation et les impacts environnemental et visuel engendrés en cas d’abattage sont parmi les critères à considérer dans la prise de décision.

Selon le cas, un ingénieur forestier, un arboriculteur, un élagueur ou un expert dans le traitement des arbres pourra vous conseiller. Quelle que soit l’intervention choisie, celle-ci est aux frais du propriétaire de l’arbre.

Assurez-vous de respecter la réglementation applicable. Pour plus d’informations à ce sujet, adressez-vous à votre municipalité.

Lieu de disposition

Les citoyens qui abattront des frênes pourront apporter les résidus de ceux-ci à l’Écocentre de la MRC de Drummond, et ce, sans frais. Ces résidus feront l’objet d’une valorisation. Pour limiter les risques de propagation de l’insecte, la MRC recommande de procéder à la coupe des arbres et au transport des résidus durant la période où l’agrile est inactif, soit entre la mi-octobre et la mi-avril.

Seuls les particuliers peuvent disposer de leurs résidus de frêne à l’Écocentre.

Le bois de frêne peut également être brûlé. Assurez-vous toutefois de respecter la réglementation municipale.

Réglementation municipale

Les dispositions réglementaires habituelles concernant l’abattage d’arbres ou l’utilisation de pesticides sont applicables. Pour en savoir davantage, adressez-vous à votre municipalité.

Réglementation fédérale

L’Agence canadienne d’inspection des aliments permet le transport du bois de frêne à l’intérieur de la zone réglementée. Pour prendre connaissance de l’étendue de la zone réglementée, cliquez ici. Il est cependant interdit de déplacer tout produit du frêne, comme les billes, les branches et les copeaux, ainsi que toutes les essences de bois de chauffage vers une destination située à l’extérieur de cette zone.

De plus, afin de ralentir la propagation de l’agrile, il est fortement recommandé de ne pas transporter des produits du frêne durant la période où l’insecte est actif, soit entre la mi-avril et la mi-octobre.

Documentation

MRC de Drummond

Ressources naturelles Canada

Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA)

Société internationale d’arboriculture Québec (SIAQ)

Vous trouverez ci-dessous plusieurs questions et réponses concernant l’agrile du frêne. Vous n’avez qu’à cliquer sur les questions pour connaître les réponses.

Informations générales

Pourquoi y a-t-il autant de frênes?

En milieu naturel, le frêne est une espèce pionnière et se retrouve à proximité des cours d’eau et des zones humides. Le frêne a donc été abondamment planté dans plusieurs municipalités du sud du Québec puisqu’il est très résistant et pousse assez rapidement.

Quels sont les règlements entourant l’agrile du frêne?

L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA), l’organisme responsable en la matière, interdit de transporter hors de la zone réglementée tout produit du frêne, comme les billes, les branches et les copeaux, ainsi que toutes les essences de bois de chauffage. La zone réglementée par l’ACIA couvre maintenant l’ensemble du sud-ouest du Québec, de part et d’autre du fleuve Saint-Laurent, et elle se rend jusqu’à l’est de la grande région de Québec.

Par ailleurs, l’abattage des arbres ou leur traitement est soumis, le cas échéant, à la réglementation en vigueur. Pour en savoir davantage à ce sujet, communiquez avec votre municipalité.

Identification de l’agrile

Est-ce que l’agrile s’attaque seulement aux frênes?

Oui, l’agrile du frêne s’attaque uniquement aux frênes. Toutes les essences de frênes peuvent en être victimes.

À quelle période est-il possible d’apercevoir les insectes adultes?

L’agrile du frêne peut être observé à la cime des arbres et sur le feuillage des frênes les plus exposés au soleil entre la mi-mai et la fin juillet, durant la période d’accouplement. De plus, lorsque les jeunes adultes émergent du tronc, de la mi-mai au début juin, il est possible de retrouver les insectes sur les troncs.

Comment l'agrile du frêne se propage-t-il?

Propagation par l’activité humaine

Puisque les larves de l’agrile du frêne peuvent survivre plusieurs mois dans le bois d’un arbre fraîchement abattu ou d’une branche coupée, le déplacement de bois de chauffage, de branches, de copeaux de bois et d’autres résidus de bois est la principale cause d’infestation dans une nouvelle région. Respectez les consignes de l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) pour le déplacement des matières susceptibles de contenir l’agrile du frêne afin d’éviter la propagation de l’insecte nuisible dans une nouvelle région.

Propagation naturelle

Des recherches ont démontré que l’agrile du frêne peut voler sur une distance de quelques kilomètres. Cependant, si les frênes sont abondants, l’agrile reste généralement à proximité de l’arbre où il est né pour y pondre ses œufs et se nourrir.

Est-ce que l’insecte est dangereux pour l’humain?

L’agrile du frêne ne présente aucun danger pour l’humain. Néanmoins, quand l’agrile tue des frênes, nous perdons du même coup tous les bénéfices que ces arbres apportaient. Plusieurs avantages mesurables sur la santé, la qualité de vie et l’environnement sont liés à la présence d’arbres matures et sont mis en jeu dans la lutte contre cet insecte ravageur.

Dépistage

Comment dépiste-t-on l'agrile?

Le piégeage est une façon de détecter l’insecte avant que les premiers symptômes apparaissent dans les arbres. La population d’agriles doit tout de même être déjà importante pour qu’un insecte se retrouve prisonnier. Le piège attire les adultes par des odeurs et les retient avec un résidu collant.

Le dépistage peut également se faire par une inspection visuelle, en tenant compte des signes d’infestation que l’arbre peut présenter.

Surveillance et traitement

Comment protéger les frênes?

Vérifiez régulièrement le feuillage entre le mois de juin et le mois de septembre afin d’y remarquer tout changement dans la densité. Vous pouvez aussi traiter votre arbre de façon préventive, avant tout signe d’infestation, pour éviter qu’il soit attaqué.

Avec quels produits peut-on traiter les frênes?

Au Canada, quatre produits sont homologués pour le traitement : Acecap (acephate), Confidor (Imidaclopride), Ima-Jet (Imidaclopride) et TreeAzin (Azadirachtine). Le TreeAzin est toutefois le seul fabriqué à base d’un produit naturel.

Développé par le Service canadien des forêts (SCF), en collaboration avec BioForest Technologies, le TreeAzin doit être injecté directement dans l’arbre par un applicateur certifié, entre la mi-juin et la fin août. Le diamètre du frêne à traiter doit être d’au moins 20 cm pour recevoir le traitement.

Le traitement au TreeAzin doit être effectué tous les deux ans, pour le reste de la vie du frêne, afin de le protéger de l’agrile ou jusqu’à la mise en marché de nouvelles solutions de contrôle efficaces et sécuritaires.

Le TreeAzin peut prévenir et même freiner la progression des dommages causés par l’agrile chez les frênes en santé, si ceux-ci présentent des signes de dépérissement de la cime inférieurs à 20 %. Il est possible qu’un frêne soit infesté malgré l’absence de symptôme; c’est pourquoi il est fortement recommandé de ne pas attendre pour faire évaluer l’état de santé de vos frênes. Le traitement d’un frêne au TreeAzin augmente ses chances de survie de manière significative. Dans le contexte actuel, un frêne qui ne sera pas traité à courte échéance mourra d’ici les prochaines années.

Source : Ressources naturelles Canada

Pour de plus amples renseignements :

Dois-je surveiller ou traiter mon jeune frêne de 10 cm de diamètre?

Oui, vous devez surveiller tout frêne sur votre propriété. La décision de traitement vous appartient, mais, à titre indicatif, la Ville de Drummondville traite uniquement les arbres d’un diamètre de plus de 20 cm. Dès que votre jeune frêne porte des feuilles, l’agrile femelle, qui se nourrit de ces feuilles, peut pondre sur toute section de branche ou tige de 2 cm et plus. Il est tout de même conseillé de planter immédiatement un nouvel arbre afin de permettre la croissance de celui-ci avant l’abattage du frêne.

Combien de fois dois-je traiter mes frênes?

Une fois le processus de traitement lancé, vous devez le répéter tous les deux ans. De cette manière, il est possible de permettre à vos frênes de vivre encore de longues années tout en bénéficiant des bienfaits environnementaux qu’ils procurent.

Dois-je attendre un avis de la Municipalité pour traiter mes frênes?

Non, vous êtes responsable de vos arbres. Puisque l’insecte a été formellement identifié sur le territoire, il est recommandé d’être proactif et d’agir dès maintenant.

Y a-t-il d’autres moyens de protéger les frênes?

Plusieurs recherches et travaux sont en cours et la situation est suivie avec beaucoup d’attention. Pour l’instant, le traitement se fait avec un insecticide. Au Canada, quatre produits sont homologués : Acecap (acephate), Confidor (Imidaclopride), Ima-Jet (Imidaclopride) et TreeAzin (Azadirachtine). Le TreeAzin est toutefois le seul fabriqué à base d’un produit naturel.

Mon arbre peut-il être traité?

Si votre arbre ne présente aucun signe de dépérissement et possède une bonne taille, il peut être approprié de le faire traiter de façon préventive afin que vous puissiez continuer de profiter des bienfaits qu’il apporte à votre propriété. Confiez le traitement à un entrepreneur accrédité.

Lorsque des signes de dépérissement sont visibles sur votre arbre, il est généralement déjà affecté à un niveau critique sous l’écorce. À ce moment, seul un expert peut vous dire s’il est encore temps de traiter votre arbre ou s’il faut l’abattre. Dans le cas où votre arbre ne possède pas une taille qui justifie le traitement (diamètre inférieur à 20 cm), il serait préférable de le faire abattre et de le remplacer par une autre essence.

Quand faut-il traiter les frênes?

Les traitements par injection doivent être réalisés entre le 15 juin et le 31 août.

Abattage et gestion des résidus

Dois-je abattre mes frênes?

La décision de traiter ou d’abattre les frênes appartient aux propriétaires des terrains où ils se trouvent. Plusieurs critères sont à considérer pour prendre une décision éclairée. Dans le doute, n’hésitez pas à contacter un entrepreneur qualifié. Toute intervention doit être faite en conformité avec la réglementation applicable.

Les frênes largement infestés doivent-ils être abattus systématiquement?

Aussitôt que 20 % du feuillage de la cime est perdu ou que l’évaluateur chargé du traitement estime que votre frêne ne peut plus être traité, il est fortement recommandé de l’abattre. Cette opération permet d’éviter que les larves en développement sous l’écorce produisent de nouveaux insectes pour l’année suivante.

Quand puis-je faire abattre mon frêne?

Il est fortement recommandé d’abattre les frênes entre la mi-octobre et la mi-avril, afin de profiter de la période durant laquelle l’agrile est inactif. Si vous devez transporter les résidus de l’arbre, que ce soit vers l’Écocentre ou vers un autre lieu situé dans la zone réglementée, il est recommandé de le faire durant cette période. Le risque que l’insecte se propage durant le transport est ainsi limité.

Que faire avec les résidus?

  • Durant la période où l’insecte est inactif (de la mi-octobre à la mi-avril), les résidus de frêne peuvent être apportés à l’Écocentre de la MRC de Drummond, situé au 5620, rue Saint-Roch Sud (service offert aux particuliers seulement);
  • Durant la saison estivale, il est fortement suggéré de les conserver sur le lieu d’abattage. Dès la mi-octobre, ils peuvent être apportés à l’Écocentre;
  • Le bois de frêne peut également être brûlé. Assurez-vous toutefois de respecter la réglementation municipale.

Le transport de résidus de frêne durant l’été peut contribuer à la propagation de l’insecte, d’où la recommandation de les conserver sur le lieu d’abattage jusqu’à l’automne.

Qu’arrive-t-il lorsqu’on déplace du bois?

Les larves de l’agrile du frêne vivent sous l’écorce de l’arbre. En déplaçant du bois hors des zones réglementées, le risque de propagation de l’insecte augmente considérablement et, par le fait même, la dispersion de l’agrile se poursuit dans des zones non atteintes. L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) impose des amendes à ceux qui ne respectent pas la réglementation en vigueur.

Remplacement

Dois-je planter un arbre après l’abattage d’un frêne?

L’abattage d’un arbre doit être fait conformément à la réglementation municipale. Vous pouvez vous adresser à votre municipalité pour en savoir davantage.

Des questions subsistent?

Consultez la section « Réglementation et documentation » de cette page ou communiquez avec votre municipalité.