Foresterie durable

La foresterie durable réalisée au parc régional de la Forêt Drummond s’inscrit dans une vision de développement des activités forestières étroitement liées aux activités récréatives et touristiques. L’objectif de cette stratégie de foresterie durable est de développer un milieu forestier unique, attractif et résilient.

Ce modèle de foresterie durable est d’intérêt pour le parc régional et n’est pas un modèle de foresterie commerciale intensive. Il s’agit davantage de mettre en œuvre et de privilégier un mode d’aménagement forestier variant les types de prescriptions sylvicoles afin de maximiser la diversité des peuplements forestiers et les variétés floristiques et fauniques, tout en tenant compte des activités récréotouristiques.

La stratégie de foresterie durable implique une diversité de traitements et d’intensité visant à générer une structure et une composition forestière variée, notamment pour :

  • la diversification des habitats et des dynamiques biologiques;
  • l’accroissement de la richesse et de la diversité faunique et floristique;
  • l’amélioration de la résilience de la forêt face aux changements climatiques;
  • le développement d’un espace aux ambiances forestières variables.
  • l’autogénération de revenu annuel et prévisible à long terme à réinvestir dans l’exploitation du parc régional.

Les activités forestières actuelles s’effectuent à un rythme d’environ 60 hectares annuellement par secteur, bref à un rythme de plus ou moins 0,6 km² annuellement sur près de 20 km² de territoire.

La stratégie forestière permet la cohabitation avec les activités récréotouristiques. Ces dernières sont davantage concentrées le long du corridor de la rivière Saint-François, qui représente environ 25 % de la superficie du parc régional. Ces secteurs auront donc des interventions sylvicoles plus minutieusement adaptées. Les interventions sylvicoles permettent, en plus de générer des revenus pour le parc régional, de maintenir à niveau et d’améliorer les infrastructures de chemins forestiers en bon état.

D’hier à aujourd’hui. Dès vers 1939, la Southern Canada Power, propriétaire à ce moment de nombreux terrains près des rapides Spicer, débute leurs reboisements. Plus d’un million d’arbres de différentes variétés y seront plantés entre 1939 et 1946.

En 1942, la Southern installera également une pépinière sur le site aujourd’hui réinventé du stationnement du secteur des Érables argentés, l’une des principales portes d’entrée du parc régional. En 1946, la pépinière y abrite près de 450 000 arbrisseaux.

Au début des années 1960, Hydro-Québec devient propriétaire des terrains de la Southern. Les activités forestières se poursuivront sur le territoire à différents degrés d’intensité jusqu’à ce qu’Hydro-Québec vende ses terres, en juillet 2018 (19,83 km²), à la MRC de Drummond.

La MRC et tel son objectif créera en avril 2020, le parc régional de la Forêt Drummond, qui poursuit aujourd’hui sur ce territoire et de façon durable les activités forestières afin de faire perdurer cet héritage forestier et le faire profiter aux générations futures.